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Le plus haut phare d’Afrique sur l’île aux Prunes

L'île aux prunes offre aux voyageurs une journée hors du temps entre vert de la forêt tropicale, blanc de la plage de coraux et bleu de l’océan Indien.

Située sur la côte est de Madagascar, l’île aux Prunes n’est habitée que par les gardiens de son phare et quelques pêcheurs de passage.

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L’embarcadère en ruine ne permet pas d’arriver à pied sec sur l’île aux Prunes, mais l’eau du lagon réserve un accueil en douceur. Située à une quinzaine de kilomètres du port de Tamatave à l’est de Madagascar, « Nosy Alagnagna » en langue malagasy (malgache), est dénuée d’infrastructures touristiques.

Une luxuriante forêt tropicale

L’atoll est couvert d’une luxuriante forêt tropicale. Les badamiers et filaos côtoient des arbres surnommés bonnets d’évêque du fait de la forme de leurs fruits. Dans ce paradis végétal, une espèce endémique de chauves-souris appelées « renards volants » (Pteropus rufus) a élu domicile. Comme partout à Madagascar, aucune rencontre avec un animal ou végétal mortel n’est à craindre. Seuls les moustiques s’avèrent voraces dans cette région chaude et humide (2 800 mm de pluviométrie par an pour 25°C en moyenne).

L’ascension du phare de 60 mètres de hauteur, ce qui en fait le plus haut d’Afrique, constitue un temps fort de la visite. Édifié dans les années 1930, le fanal prend place au sommet d’une structure en béton armé de section octogonale. Une bande et une coupole noires le coiffent. Une fois gravies les 300 marches en colimaçon puis une échelle, une passerelle extérieure offre une vue d’ensemble jusqu’à la côte et le port de Tamatave, premier port du pays.

A une hauteur de 60 mètres, le fanal guide les navires depuis les années 1930. (©  Claire Guyon Maite)

D’une forme ovale de 400 mètres de largeur et deux kilomètres de longueur, le tour de l’île peut aussi se faire sur la plage composée de débris de coraux. Au creux de la pirogue des pêcheurs qui y font halte, se trouve parfois un requin. Il est néanmoins possible de se baigner sans crainte car l’île est ceinte d’une barrière de corail. Son eau translucide permet d’admirer à loisir les fonds marins.

Autre intérêt de cette escapade au large, la traversée depuis Tamatave offre de la mi-mai à octobre l’opportunité de croiser des baleines à bosse en migration entre l’Antarctique et Sainte-Marie (l’île Sainte-Marie à l’est de Madagascar) pour leur reproduction.

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